Médias sociaux pour toucher votre public et vos partenaires

Médias sociaux : un moyen incroyable de toucher les groupes prioritaires

Mettre sur pied des projets CASTLE dans les régions de Hamilton, du Niagara, d'Haldimand-Norfolk et de Brant

Depuis le manque de transport jusqu'aux questions de langue et de confiance, les gens des bureaux de santé des régions de Hamilton, du Niagara, d'Haldimand-Norfolk et de Brant ont nommé des dizaines d'obstacles qui les empêchaient de dépister les cancers colorectal, du sein et du col de l'utérus. Les résidents de ces localités qui sont désignés comme n'ayant jamais fait l'objet d'un dépistage ou l'étant insuffisamment englobent des immigrants récents, des Autochtones, des personnes confrontées à des problèmes de langue ou de littératie, des personnes handicapées et des personnes âgées. Ils vivent dans des milieux d'habitation à loyer modéré et pourront avoir déjà subi un traumatisme ou vécu un problème culturel, comme la nécessité pour les femmes ou les filles d'être accompagnées à leurs rendez-vous. Ajoutés à la peur des résultats, ces obstacles se traduisent par des taux de participation aux programmes de dépistage bien inférieurs aux objectifs d'Action Cancer Ontario (CCO). Les médias sociaux constituent peut-être un moyen de mieux sensibiliser ces groupes au dépistage.

La responsable régionale du projet Creating Access to Screening and Training in the Living Environment (CASTLE) à la Division des services sociaux et de santé publique de la Ville de Hamilton, Faye Parascandalo, s'efforce, avec son équipe, d'éliminer les obstacles en question et d'augmenter la participation aux séances de dépistage du cancer parmi les groupes chez qui le risque de décès dus à un cancer évitable est plus élevé, étant donné les iniquités dont ils sont victimes.

Le projet Creating Access to Screening and Training in the Living Environment est destiné à éliminer les obstacles, à tracer des voies structurelles et de soutien et à fournir l'accès au dépistage pour mieux réduire les disparités en matière de dépistage du cancer. Il comprend un éventail de partenaires multisectoriels, y compris des chercheurs des universités McMaster et Brock, et repose sur le mentorat entre pairs et la formation communautaire, la communication et les médias sociaux. Les courtiers en santé communautaire du projet collaborent avec les gens afin de créer des solutions sur mesure pour enrayer les obstacles logistiques, structurels, systématiques et individuels au dépistage. Les médias sociaux jouent leur rôle en faisant passer des messages ciblés sur le dépistage du cancer qui sont spécifiquement destinés aux populations n'ayant jamais fait l'objet d'un dépistage ou l'étant insuffisamment et qui sont diffusés par la messagerie de sites Web interactifs et par Facebook, Twitter et un blogue. Les canaux de « petits médias » incluent des affiches et des vidéos.

Pendant qu'elle mettait au point un projet de financement pour le programme, Mme Parascandalo a appris l'existence de la trousse d'outils pour les médias sociaux des Centres for Disease Control (CDC) par un courriel hebdomadaire du Centre de collaboration des méthodes et outils (CCNMO). La trousse procurait un processus global pour créer, mettre en œuvre, puis évaluer un plan pour les médias sociaux, qui a joué un rôle crucial dans la réussite du projet en question. Les références universitaires fournies ont permis de valider le recours aux médias sociaux dans des campagnes de promotion de la santé. « Nous devions nous assurer qu'il vaudrait la peine de consacrer une bonne partie de notre budget aux médias sociaux. Disposer d'une ressource crédible et bien documentée nous a aidés à faire le saut », de dire Mme Parascandalo. Les exemples, les pages de travail et les modèles se sont avérés inestimables lorsqu'il s'est agi de planifier le projet, de manière durable et transférable.

En plus d'autres ressources utiles qu'elle a découvertes sur le site du CCNMO, Mme Parascandalo recommande fortement la trousse d'outils des Centres for Disease Control, un outil « si complet qu'il permet aux organismes de prendre en compte tous les aspects des médias sociaux, qu'ils soient des experts ou que les solutions offertes soient nouvelles à leurs yeux ».

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